Et hop..., direction les urgences, l'endroit où tout est à l'envers et où il faut attendre plus longtemps qu'à la pompe à essence les jours de pénurie.
Maintenant je le sais, obtenir un rendez-vous pour une IRM (imagerie par résonance magnétique), puis obtenir un rendez-vous avec un chirurgien pour lui donner votre IRM pour qu'il vous donne un rendez-vous pour l'opération quand vous aurez eu un rendez-vous avec l'anesthésiste, c'est la galère.
Si jamais vous aviez prévu de vous disloquer quelque chose, voyez d'abord les plannings de chacun.
Au centre de radiologie et d'imagerie où je suis allé, leur qualité première (en ont-il une?) n'est pas la ponctualité. Si tu es un patient, tu dois patienter... je suis pourtant bien arrivé à l'heure de mon rendez-vous, mais j'ai dû attendre 1h30 avant d’être mis dans le four à biscuits (IRM).
Et voilà... 12 jours que je vis sur une jambe tel un flamant rose, c'est donc sur une jambe que je me rends chez le chirurgien. Bon... je triche un peu, j'utilise aussi des béquilles. Allez, disons que j'y vais sur trois pattes, avec l'allure d'un tabouret à trois pieds.
Alors là chapeau ! J'avais rendez-vous avec l'anesthésiste à 10h20 et elle est venue me chercher dans la salle d'attente à 10h20, c'est pas une endormie celle-là.
Mon admission à l'hôpital se fait à 14h pour passer sur le billard le lendemain, comme ça je ne serai pas en retard pour l'opération.
Cela me permettra aussi de m'habituer à l'ennui en chambre après être remis sur pieds (façon de parler biensur, car je ne suis par prêt d'être debout). Disons plutôt que je serai remis sur lit, cela paraît plus de circonstance.
Vers 20h45, j'ai eu le droit à une petite coquetterie... rasage de la jambe et finition du maillot. Un peu tôt pour la plage, je me ferai des défilés à la maison!
C'est à 5h30 (bah oui! du matin!) alors que j’étais en début de négociation avec Morphée, l'arrière arrière grand-mère de l'anesthésiste, que le personnel hospitalier me réveille pour aller prendre une douche à la betadine.
Mon genou me sourit, et je souris à mon genou... « enfin! » nous sommes nous dit en coeur!