1ère nuit après l'opération, 1ère galère
Ven. 08 Avr. 2011 à 04h00
Cette nuit, cette première nuit depuis l'opération, figurez-vous que j'ai fait pipi, cela peut vous paraître banal, mais pour moi cela ne l'était pas. Je vous rassure, je me suis réveillé avant de faire pipi.
C'était mon premier pipi depuis l'opération.
Et là où cela change de nos habitudes quotidiennes c'est que, pour aller pisser, il vous faut trimballer une perfusion avec ses trois sachets plus la seringue d'antalgiques qui est encastrée dans un appareil à roulettes (un diffuseur électronique qui gère les quantités dans le temps).
Donc qui dit électronique dit sur secteur (l'appareil possède sa propre batterie).
De plus, j'avais une jambe raidie par l'opération, et le pied qui va avec non fonctionnel, ainsi que l'attelle a gérer en plus des deux béquilles.
Vous imaginez
l'expédition juste pour aller pisser!
Il faut bien compter deux ou trois quarts d'heure, mais le temps me manquait.
Alors
j'ai fait pipi au lit.
Je n'aurai jamais cru que c'était aussi compliqué que ça de faire pipi au lit.
Mise au point: j'avais à ma disposition sous le lit un pistolet.
Alors non, le pistolet n'est pas la solution de rechange en cas de panne de l'antidouleur, c'est un flacon avec un bec pour uriner.
Urinal homme si vous voulez vous en acheter un.
J'ai donc saisi le pistolet et me suis mis en position assis dans le lit pour uriner. J'avais pourtant une de ces envies!! Et bien rien, pas une goutte,
blocage total.
J'ai donc baissé le garde fou, et me suis assis sur le bord du lit. Toujours rien, quelle galère.
Mon inconscient refusait d'ouvrir la vanne.
Fallait-il que je me mette le pistolet sur la tempe pour m'obliger ?!!
Cela devait bien faire dix bonnes minutes que nous étions tous les deux, mon inconscient et moi, et pourtant je me sentais bien seul.
Ça commence à faire chier!!
Je tente alors une autre stratégie, je me mets debout en appui presque assis sur le lit, et là c'était la déferlante. Le soulagement.
Tout content, je remonte le garde fou et retourne à mes songes... d'aliéné.
18 réactions pour "1ère nuit après l'opération, 1ère galère"
Et un grand merci pour la technique du pistolet ! J'ai passé la soirée de 22h a 2h du matin a essayer d'uriner assis... Mais impossible !! Du coup marre d'attendre je prend mon smartphone chercher sur le web et tombe ici...
Mais alors quel soulagement!!! Pistolet poser sur le rebord du lit et je me lève... Ce fut le début d'une bonne nuit !!
:) bonne continuation a tout le monde ( je suis encore a l'hôpital le chemin est long...)
j'aurai du lire ça avant. Cette étape m'a fait galérer. Pour ma part, opération entre 14h et 17h30, repas à 18h45.
J'ai tardé à m'exécuter. En fait je réfléchissais à une technique pour pouvoir réussir à pisser ! J'essaye en restant allonger et en me penchant un peu du coté du pieds opéré, impossible. J'essaye de l'autre coté, j'arrive à évacuer le trop-plein mais c'est tout. Finalement, je m’endors comme ça. Le matin, de réessaye. C'était déjà bien plus qu'une envie de pisser. C'est horrible d'essayer de pisser quand t'as une méga envie et que tu n'y parvient pas.
J'ai fini par prévenir les infirmières, qu'elles m'aident à me lever. Comme mon lit donnait sur un autre bâtiment de l’hôpital et sur l'accès aux urgences, j'ai demandé à ce qu'elles baissent le store histoire de ne pas faire partager ce moment aux autres. Je suis resté une bonne minute debout avec le pistolet. Toujours rien. Je commençais vraiment à baliser car j'avais ultra mal à la vessie et cela ne voulait toujours pas venir.
Mon colloque de chambre a choisi son moment pour pisser de son coté (il s'était fait opérer du talon, il pouvait donc se pencher et bouger les genoux). C'est le bruit qui m'a débloqué et hop, c'était partie.
Quand l'infirmière a récupéré le pistolet, elle était surprise. Et oui, le bazar était plein, je venais de me délester d'un litre.
Donc si j'ai un conseil à donné, c'est que dès que vous commencer à avoir envie, ne vous posez pas 36 questions. Certains arriveront à faire coucher mais sinon, demander à ce qu'on vous lève. Ce qui m'a fait le plus mal dans l'opération au final c'est cette envie d'uriner...
Je suis à l'hosto pour pb cardiaque, et je suis confronté à l'impossibilité totale d'uriner couché. J'ai réussi en désobéissant(pas fier de moi, mais je souffrais trop) et en me mettant debout. Mais je pense aux copains qui sont attachés ou incapables physiquement d'adopter cette posture. ... il y a forcement un truc physique aliénant toute retenue consciente et surtout inconsciente. ..SVP, medecins, infirmiers ou quidams, sauvez ces malheureux déjà honteux de leur état mais à la souffrance réelle. MERCI POUR EUX.
Pourquoi ? car en temps normal, je suis déja pas bien fichu de ce côté là, j'ai des problèmes pour uriner quand qqn m'attend ou ce genre de choses. Bref au quotidien je me débrouille très bien c'est purement psychologique.
Etant dans une chambre unique, je m'étais dit que je n'aurai aucun problème.. à mon grand désespoir il en fut tout autre..
Comme vous, blocage post opératoire du à priori à l'anesthésie générale (que le corps à du mal à évacuer, plus ou moins selon les personnes).
Du coup il nous donne le fameux pistolet.. Autant dire qu'assis, allongé ou debout il m'était impossible d'uriner.. Bon je me suis dit, aller je vais attendre la nuit pour être tranquille... Et la rebelote,impossible..
Les infirmières te préviennent gentiment que si tu n'y arrives pas; la sonde va s'imposer ^^ Autant dire que cette perspective ne me réjouissait pas trop...
Pendant la nuit, j'évacue qq goutte, mais impossible, sa bloque.. La psychose s'installe, le corps ne réagit pas, j'ai l'impression que tout va exploser.. Bref, le lendemain matin après de multiples essais.. Une infirmière est venue avec une sonde..
Je me suis dit que j'allais souffrir, sans parler de ma dignité d'homme qui s'en aller.. Heureusement, l’infirmière a été confronté à de multiples cas similaires, était expérimenté.. la pose s’est faite facilement, la douleur n'avait d'égal que le soulagement d'une vessie qui se vide (pour info, 1,6 L d'urine ^^)
J'ai gardé la sonde 3 jours (je vous passe le quotidien de vivre avec sa), on me la retire (c'est pas vraiment agréable non plus), libérer je bois beaucoup d'eau pour nettoyer tout ça, j'y retourne et bam, pareil, impossible..
Chanceux que je suis, on m'en repose une lendemain, on me file des cahetons, on me la retire à nouveau, sa commence à aller mieux, un RDV avec urologue, un diagnostic (hyper contractibilité du col de la vessie), et une libération ensuite
pour ma part le pipi n'a pas été un gros souci car on m'a posé une sonde dés le début de l'opération mais lorsqu'on me l'a retiré j'ai vraiment souffert, bref ce qui est dure pour moi c'est faire caca! car avec l'attelle c'est très difficile avez vous une solution ou c'est obligatoirement la couche?
Admis a midi, dernier passage aux toilettes avant opération à 13-14h.
Je suis plutot du genre debout et apres la douche du matin, inutile de dire que couché depuis plus de 10 h (et en voulant respecter au maximum les consignes).
C'est quasiment impossible
A 2 dans la chambre (même opération et le collègue urine tranquillement son litre à 22h30) et fixette psychologique sur le fait de ne pas uriner alors qu'on doit a tout pris le faire (la sonde ça fait pas plaisir).
J'ai a peu près tout essayé (main dans le verre d'eau, respiration, tapotements, changement de position couchée) sans succès de 19h a 4 h du matin quand...
A la limite du désespoir, j'ai finalement tapé "son pour uriner" sur google : En 10 secondes c'était réglé.
Voila si ça peut en aider certains à ne pas passer par la sonde fatidique ^^
tout le monde passe la nuit à l'hopital après l'opération ? Ils m'ont dit que je rentrais le matin et sortais le soir. Opération du LCA prévue en Novembre.